L’une des caractéristiques de beaucoup d’œuvres naïves est celles de rassembler dans une même image quantité de petites scènes distinctes liées à un thème unique. La collection du MIANM regorge d’exemples de cette pratique qui seront mis en valeur dans cette exposition.
Érudit aux multiples talents, Léo Rosshandler fut au début des années 1970 conservateur et directeur-adjoint du Musée des beaux-arts de Montréal. C’est dans ce rôle qu’il organisa la première exposition majeure des œuvres d’Arthur Villeneuve, pavant la voie à la reconnaissance des mérites de l’art naïf québécois. Pour rendre hommage ce bâtisseur, lui-même peintre naïf à ses heures, le MIANM présente une sélection de ses œuvres qui témoignent à la fois de sa passion pour la peinture et des influences laissées par un passé marqué par la guerre et la religion.
Parmi les naïfs québécois, l’artiste trifluvienne Marie Gélinas-Mercier occupe une place de choix. Ayant entrepris de peindre ses mémoires à l’âge de 74 ans, elle nous a laissé en héritage un véritable trésor patrimonial, empreint de perspicacité et d’humour. Elle y décrit avec force de détails de multiples facettes de la vie quotidienne d’antan au Québec Vingt ans plus tard
Pour souligner le 20e anniversaire de la fondation du MIANM, son fondateur et les présidents passés du Musée sont invités à choisir ensemble les œuvres d’une exposition commémorant les développements qui font du Musée l’institution agréée qu’elle est devenue aujourd’hui. Dans leur rôle, tous et chacun auront identifié des œuvres ou des artistes qui ont marqué la période durant laquelle ils ont été actifs et révélé en quoi leurs choix reflètent des moments importants de l’histoire du Musée.